Quand on est chef d’entreprise, on doit tout prévoir, même le pire. Et le pire on ne peut s’en prémunir, mais on peut tenter de protéger ses proches financièrement. Pour cela on peut penser à l’assurance vie et l’assurance décès. Bien qu’elles soient très différentes l’une de l’autre, l’assurance vie et l’assurance décès sont perpétuellement confondues. Pourtant, leur but n’est absolument pas similaire, bien que leur fonctionnement présente des points communs. À quoi servent ces assurances ? Quels sont leurs avantages et inconvénients respectifs ? C’est ce que nous allons voir ensemble.
Quelle est la différence entre assurance vie et assurance décès ?
Pour se protéger soi-même ou protéger des proches, un souscripteur peut choisir de prendre une assurance vie. Cette dernière est un placement financier, qui peut viser différents objectifs :
- constituer une épargne ;
- faire fructifier une épargne ;
- préparer sa retraite ;
- transmettre un patrimoine.
Vous l’aurez compris, même si le décès peut rentrer en ligne de compte pour le versement de l’assurance vie, le souscripteur peut également percevoir son capital de son vivant.
À l’inverse, l’assurance décès est un contrat spécifiquement souscrit pour garantir la disparition de l’assuré, même s’il peut aussi couvrir l’invalidité selon les cas. Il s’agit donc plutôt d’une assurance prévoyance, puisque le capital concerné est versé au bénéficiaire du contrat, souscripteur ou proche, que sous conditions de disparition ou de perte d’autonomie.
Quels sont les avantages et inconvénients de l’assurance décès et de l’assurance vie ?
Utilisée à bon escient, chacune de ces 2 assurances comporte de nombreux avantages, à commencer par les raisons pour lesquelles elles sont souscrites (prévoyance ou épargne). Cependant, d’autres points positifs sont aussi à répertorier.
Du côté de l’assurance vie, il faut savoir par exemple que celle-ci est dotée d’une fiscalité très attractive, puisque le capital transmis par ce biais est éligible à un abattement des droits de succession de 152 500 euros par bénéficiaire. De même, les intérêts générés ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu.
Du côté de l’assurance décès, cette dernière présente une grande flexibilité, puisqu’elle peut comporter différentes options comme l’invalidité.
Quelques inconvénients sont aussi à noter, notamment pour l’assurance décès. En effet, ses cotisations sont versées à fonds perdu, ce qui implique que le souscripteur ne récupère pas son argent en cas de résiliation. Autre point négatif, pour l’assurance vie cette fois, avec le rendement des contrats, qui ne cesse d’être à la baisse depuis quelques années.
Choisir entre l’assurance vie et l’assurance décès relève donc plus des besoins de l’assuré que des caractéristiques du contrat, puisque les finalités ne sont pas les mêmes. À noter cependant que le montant des cotisations de l’assurance décès est fixé à la signature du contrat, alors que celles de l’assurance vie sont librement choisies par le souscripteur, en fonction de ses attentes en termes de capital.
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